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Juillet
La planùte B610 ! 🌍
Par Pascal Andrieux • PubliĂ© le 01/07/2024
Les enfants de GS/ CP ont enfin terminĂ© leur grande histoire de l'annĂ©e en lien avec la fresque qu'ils avaient crĂ©Ă©e en dĂ©but d'annĂ©e sur les quatre Ă©lĂ©ments. Je vous laisse vous rĂ©galer Ă  lire leur histoire😊
Un grand merci Ă  Marie, AESH de l'Ă©cole, pour sa relecture et kes modifications apportĂ©es au texteđŸ€— Bravo Ă  mes Ă©lĂšves de vrais auteurs en devenir !!!
Préquelle

Sur l’astĂ©roĂŻde B 610, Ă©loignĂ©s de notre planĂšte Terre, vivaient des enfants de GS/CP...

Situation initiale

En ce lieu merveilleux, se trouvaient des fleurs toutes douces qui ressemblaient Ă  des Ă©oliennes, ainsi que d’immenses couchers de soleil multicolores qui ressemblaient Ă  des levers de soleil. En effet, tout y Ă©tait mĂ©langĂ©.

Bon nombre d’arbres se trouvaient autour des maisons. Ceux-ci se dĂ©plaçaient sur des nuages qui Ă©taient grandement bavards. Dans cette forĂȘt fantastique, les habitations des enfants brillaient de milles feux multicolores car les rayons du soleil reflĂ©taient sur les murs de mĂ©tal. A l’intĂ©rieur, tout Ă©tait douceur molletonnĂ©e : les murs, le toit, les vitres, les lits, les jouets
 Les enfants vivaient heureux Ă  l’intĂ©rieur comme Ă  l’extĂ©rieur. Il nous faut ici ajouter que cette planĂšte avait une grande particularitĂ© : nous pouvions rencontrer de ci de lĂ  des animaux Ă  tĂȘtes carrĂ©es et au nez en forme de groin. Tous les animaux de cette planĂšte savaient voler !

Sur cet astre, vivait, bienheureux, un groupe qui adorait les fleurs. Ils en prenaient grand soin et les arrosaient tous les jours. Aucun besoin d’adultes, en cet immense jardin, mis Ă  part d’une cheffe, Anne-Claire, et de ses copines Marie, Manuela, Laetitia, Soazic et Nathalie. Effectivement, les enfants savaient rapetisser et se protĂ©ger Ă  l’intĂ©rieur des fleurs, en cas de danger. Par ailleurs, ils avaient bien sĂ»r un mĂ©tier ! Il y avait les bĂ»cherons/mĂ©talliers qui coupaient le bois pour le barbecue, mais aussi pour construire les maisons, les jardiniers et les soigneurs qui eux s’occupaient des animaux. NĂ©anmoins, ces derniers n’étaient guĂšre faciles Ă  attraper car ils n’en faisaient qu’à leur tĂȘte et s’envolaient dĂšs que l’on s’approchait d’eux. Le soir, Ă  la tombĂ©e de la nuit, le groupe se retrouvait autour d’un feu et mangeait ce qu’il grillait au barbecue : des saucisses qui tombaient du ciel et qui rampaient sur le sol, des merguez Ă  petites jambes qui marchaient comme des pingouins
 Ils accompagnaient leurs grillades avec du riz, du boulgour et du maĂŻs. Ils buvaient du nectar de fleurs, ainsi que des mĂ©langes de jus d’orange, pommes et coca. Ils aimaient s’entraider : quand il y avait de la casse, les autres accouraient pour venir leur porter secours. Tous les matins, ils se retrouvaient dans une grotte pour s’entraĂźner ensemble Ă  se dĂ©fendre, dans le but d’affronter sereinement leurs adversaires. Ils utilisaient des bouteilles d’eau comme fleuret et savaient se battre comme des ninjas.

La vie des enfants et de leurs amies Ă©tait calme et heureuse, lorsqu’un jour tout bascula

Elément perturbateur

Un dragon rouge et dorĂ© Ă  grandes pattes surgit dans le ciel. Il piqua en direction du village de nos pauvres enfants et cracha avec fureur le feu qui le consumait. Leurs maisons tremblaient de peur et devinrent rouges Ă©carlates. Tout le monde paniqua, la peur s’empara de nos pauvres amis ! Le terrible dragon repĂ©ra alors deux princesses aux longs cheveux dorĂ©s et bleus, qui couraient Ă©perdues, en hurlant d’effroi. Il s’en empara avec ses grandes griffes puis s’envola rapidement vers sa grotte, laissant tout le monde bouche bĂ©e et effrayĂ©. On entendait, au loin, les cris apeurĂ©s de ses pauvres otages Marie et Manuela. Tout Ă©tait dĂ©solation dans le village... Les arbres partaient en tous sens, les animaux se cachaient dans les branches des arbres, ainsi que dans les nuages qui transportaient les arbres. Les GS/CP Ă©taient vexĂ©s de s’ĂȘtre fait prendre au piĂšge, alors qu’ils s’entraĂźnaient tous les jours pour combattre les possibles dangers imminents




Péripéties

Les enfants se rejoignirent sur la place publique pour Ă©tablir un plan d’attaque ! Comment vont-ils se dĂ©brouiller pour sauver leurs jolies princesses ?

AprÚs que le silence se soit installé, Anne-Claire, cheffe de la petite tribu, prit la parole et tout le monde se tut ou presque


« J’ai une idĂ©e, Ă©coutez moi tous ! Chut, taisez-vous, je parle
 C’est quoi ce bazar ! Nous allons tous travailler par Ă©quipe. Pour mener l’attaque, nous aurons l’équipe des archers, celle des montgolfiĂšres, ainsi que celle des chevaliers avec leurs Ă©pĂ©es. Quant Ă  l’équipe des jardiniers, elle aura pour grande charge d’arroser le dragon et d’entretenir les Ă©oliennes qui auront un rĂŽle central dans notre organisation. En effet, nous devrons amener le dragon vers les Ă©oliennes, afin de le bloquer. D’autre part, l’équipe des pirates devra prendre la mer avec ses bateaux et celle des souffleurs de vent se cachera dans les nuages prĂȘtĂ©s par les arbres. D’ailleurs, youhou !! Les arbres ??? Et oh ? Je vous parle ? Etes-vous d’accord ? », leur demanda-t-elle. Les arbres acquiescĂšrent, en ployant leurs branches.

Tous les enfants Ă©coutaient attentivement. NĂ©anmoins, certains chuchotaient dans leur coin car ils avaient peur d’échouer dans leur quĂȘte... MalgrĂ© tout, leur courage Ă©tait grand et ils avaient grande confiance en leur cheffe !

AprĂšs mille discussions et prĂ©paration du matĂ©riel, ils partirent tous Ă  l’aventure. Ils ne feraient qu’une bouchĂ©e du dragon ! Ils Ă©taient fin prĂȘts Ă  affronter tous les dangers.

Chacun savait ce qu’il avait Ă  faire : certains embarquĂšrent dans des bateaux de vikings et d’autres dans des bateaux de pirates. Ils prirent la mer, sans regarder le rivage. Un autre groupe s’envola dans les airs, Ă  l’aide de montgolfiĂšres. Sur la terre ferme, notre armĂ©e de chevaliers, d’archers et de jardiniers se mit Ă  l’ouvrage. Nos souffleurs de vent se cachĂšrent dans les nuages, prĂȘts Ă  agir.

Tout Ă  coup, les enfants entendirent, au loin, un grondement : c’était le dragon qui se dirigeait vers eux, Ă  tire-d’aile. N’écoutant que leur bravoure, les archers rĂ©agirent les premiers : ils bandĂšrent leur arc et propulsĂšrent des flĂšches enflammĂ©es
.

Le dragon riposta, en crachant d’immenses flammes rougeoyantes. Les gardiens des Ă©oliennes contre-attaquĂšrent, en activant les grandes pales pour faire du vent. Le dragon, surpris, se fit emporter par les bourrasques. Le troisiĂšme groupe se prĂ©para alors Ă  l’attaque : les jardiniers essayĂšrent d’arroser, Ă  grandes eaux, le dragon, pour Ă©teindre le feu qui habitait son antre. C’est Ă  ce moment stratĂ©gique que les bateaux de pirates en profitĂšrent pour s’armer jusqu’aux dents, avec leurs haches, leurs Ă©pĂ©es et leurs lances. Ils voguĂšrent jusqu’à l’aplomb du dragon et l’attaquĂšrent en brandissant leurs armes. Le dragon fut touchĂ© ! Apparurent Ă  leur tour, les montgolfiĂšres qui s’élancĂšrent pour le coup final. Les enfants voulaient faire disparaĂźtre le terrible monstre pour l’éternitĂ© mais, tout Ă  coup, leur cheffe vocifĂ©ra :

« ArrĂȘtez tout ! Ecoutez-moi ! Ne le tuez pas ! Nous ne savons pas oĂč se trouve la prison de nos princesses. Il faut le faire prisonnier !! ».

Les enfants s’organisĂšrent pour lui tendre un piĂšge imparable. Ce fut au tour des enfants cachĂ©s dans les nuages d’agir et de l’entourer pour qu’il ne voie plus rien et qu’il soit ainsi contraint de se diriger vers les montgolfiĂšres. Ils lui jetĂšrent un grand filet qui l’immobilisa. A bout de force, la bĂȘte s’écroula de tout son poids
 Ils l’emmenĂšrent dans leur prison, dĂ©corĂ©e de petits cƓurs et de fleurs pour l’apprivoiser. Anne-Claire fut toute dĂ©signĂ©e pour interroger le dragon. Elle entra prudemment, Ă  pas de loup, dans sa geĂŽle, et s’adressa Ă  lui, avec sa petite voix :

« Bonjour M. le Dragon. Comment t’appelles-tu ? ». Au bord des larmes et de sa petite voix fluette, il lui rĂ©pondit gentiment, en zozotant timidement : « Ze me nomme ZZorizo ».

Anne-Claire fut Ă©tonnĂ©e : il n’avait pas l’air trĂšs mĂ©chant ce dragon. Il avait plutĂŽt l’air sensible car il pleurait. Chorizo prit Ă  nouveau la parole et avoua Ă  Anne-Claire :

« Tu zais, moi ze me zens tout zeul dans ma grotte... Un zour que ze zurvolais votre belle contrĂ©e, z’ai aperçu au loin deux zolies filles et ze ne zais pas pourquoi mais z’en zuis tombĂ© irrĂ©mĂ©diablement amoureux... Ze t’en supplie, zeffe des enfants de ze pays, ne me tue pas, ze te demande pardon ».

Anne-Claire l’interrompit alors : « Pour commencer Ă  te faire pardonner, peux-tu nous confier oĂč sont retenues nos prisonniĂšres? ». Le dragon larmoyant baissa honteusement la tĂȘte et d’un souffle avoua oĂč elles se trouvaient.

« Ze les ai laizĂ©es dans ma grotte zecrĂšte, non loin d’une forĂȘt lugubre. Mais ne t’inquiĂšte pas, ze leur ai laizĂ© un rĂ©verbĂšre pour qu’elles ne demeurent pas dans le noir. ».

C’est ainsi qu’une Ă©quipe armĂ©e jusqu’aux dents, effrayĂ©e par la possible rencontre d’horribles monstres, s’élança Ă  la recherche des deux princesses disparues, en suivant la carte que le dragon avait lui-mĂȘme dessinĂ©e.

Elément de résolution

Le groupe de combattants marcha volontaire pendant plusieurs jours, quand tout Ă  coup, la grotte se dĂ©voila
 Ils s’approchĂšrent Ă  pas de loup, se mĂ©fiant des possibles piĂšges tendus par le dragon. Ils arrivĂšrent devant l’entrĂ©e de la prison de pierre. Le lieu Ă©tait protĂ©gĂ© par des rayons lasers et des camĂ©ras. Ils trouvĂšrent adroitement un interrupteur pour Ă©teindre les piĂšges, une grande clĂ© dorĂ©e et l’engagĂšrent dans la serrure de la porte en fer. Ils entrebĂąillĂšrent une grande porte extrĂȘmement abĂźmĂ©e qui grinça sur ses gongs


Ils aperçurent alors, recroquevillĂ©es sur elles-mĂȘmes, au fond de la piĂšce, deux fines silhouettes et, ĂŽ miracle ! Manuela et Marie apparurent ! Ils s’exclamĂšrent tous ensemble, en sautant de joie :

« Youpi ! Nous les avons sauvĂ©es ! Nous allons pouvoir repartir dans notre beau village pour vivre heureux et fĂȘter le sauvetage des deux princesses ». LibĂ©rĂ©es, elles chantĂšrent : « LibĂ©rĂ©es, dĂ©livrĂ©es
. » et prirent alors la parole : « Enfin, nous allons rentrer chez nous. Vous savez
 Le dragon n’est pas vraiment mĂ©chant
 Il se sent seul et s’est bien occupĂ© de nous. Allons lui dire qu’il pourra dĂ©sormais faire partie de notre camp. De plus, il saura, Ă  l’avenir, nous protĂ©ger des autres dangers que nous pourrions devoir avoir Ă  affronter
 »

Situation finale

Lorsque les enfants rentrĂšrent au village, ils hurlĂšrent d’une seule voix : « LibĂ©rez le dragon, c’est un ordre ! ». Le monstre rouge sortit et fit une rĂ©vĂ©rence discrĂšte, en guise de remerciements. Il ajouta, tĂȘte baissĂ©e : « Merzi les zenfants ! Ze vais retourner tout zeul dans ma grotte et ne vous dĂ©ranzerai plus zamais
 ». Anne-Claire prit immĂ©diatement la parole et annonça une incroyable nouvelle qui allait lui changer la vie :

« Attends ! Reste avec nous ! Nous allons t’organiser une grande fĂȘte d’accueil et te construire une magnifique maison arc-en-ciel, pour vivre Ă©ternellement Ă  nos cĂŽtĂ©s. Tu pourras nous protĂ©ger de tous les autres dangers ! Tu pourras, par exemple, affronter la lave volcanique ou bien nous protĂ©ger contre les serpents-boas diaboliques qui veulent dĂ©vorer nos animaux


Le dragon accepta, avec joie, non sans verser quelques larmes dorées, et fit un gros cùlin à ses nouveaux amis 
 mais pas trop fort pour ne pas les écrabouiller !



Le soir arriva, c’était l’heure de la fĂȘte ! Il y avait des boules disco accrochĂ©es aux branches des arbres, de la musique, des bonbons espiĂšgles qu’il fallait courser pour les manger, des gĂąteaux au chocolat, Ă  la fraise, mais aussi des biscuits multicolores au goĂ»t de caramel au beurre salĂ©. Des chips pastels ornaient d’immenses tablĂ©es. Les enfants s’y rĂ©unirent pour Ă©changer sur leur aventure et festoyĂšrent dans la joie et la bonne humeur.

Anne-Claire interrompit, solennellement, ce grand moment :

« Les enfants, vous rappelez-vous notre devise : Tout seul on va plus vite mais Ă  plusieurs on va plus loin ! Nous avons combattu avec courage et ardeur, nous avons triomphĂ© face Ă  l’ennemi et nous avons Ă  prĂ©sent un nouvel ami. Mille mercis Ă  vous tous ! Je vous propose d’offrir Ă  Chorizo notre mĂ©daille d’honneur sur laquelle est gravĂ©e notre devise ».



C’est ainsi que sous les applaudissements nourris des petits habitants de l’astĂ©roĂŻde B610, notre histoire s’acheva, laissant Ă  leurs habitudes nos jeunes protagonistes profiter de la douceur sereine de leur magnifique planĂšte



Tout seul on va plus vite mais Ă  plusieurs on va plus loin !

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